Absence – Arme – Bérénice – Bowie – Broderie – Coiffes et coiffures Couleurs – Dent – Dentelles – Don – Expositions – Fil – Florilège – Gènes Henné – Iconographie – Indigeste – Japon – Kanak – Longueur – Mort Noeud – Ophélie – Ouvrages en cheveux – Peignes – Poil – Qualités Questions – Recyclage – Repentirs – Roux – Sérendipité – Soie – Trikho Trois – Universalité – Vente – Voile – Wolof – Xénobiotique – Yoruba – Zoulou
Depuis plusieurs années, je me sers de mes cheveux comme matériau pour réaliser des œuvres d’art & je me suis intéressée à cet élément organique dont les qualités sont nombreuses & variées.
D’une époque à l’autre, d’un lieu à l’autre, les cheveux ont un langage. Déchiffrer ce langage est une aventure dans laquelle je me suis engagée.
Le plaisir que j’éprouve à la découverte d’un mythe, d’une œuvre, d’une histoire, voire d’un simple texte en lien avec les cheveux ne s’épuise pas.
La curiosité me pousse toujours plus loin dans cette recherche & guide ma pratique artistique car ce qui m’importe : l’inattendu.
Sans croquis, sans esquisse, pour chaque œuvre j’interroge, je manipule, je confronte mes cheveux à d’autres matériaux. Peu à peu le chemin se dessine, la voie s’ouvre & je poursuis ma quête, sans savoir quel en sera l’aboutissement. Je ne connais ni la destination, ni les étapes, mais j’avance.
Parfois des accidents se produisent, des doutes se manifestent. Le travail s’élabore lentement, avec précaution, le cheveu est tellement fragile.
Dans la reprise du geste il me faut trouver la bonne composition, le juste équilibre entre les différents éléments qui composent la pièce en cours.
Le parcours se poursuit, l’œuvre prend forme, le tempo est trouvé jusqu’au moment où le point final s’impose.
Le voyage dans la création est terminé, il a été dépaysant, parfois déconcertant mais toujours captivant.
Parallèlement j’ai rédigé un « Abécéd’hair passionné des cheveux » . Il comporte plusieurs articles, fruit d’un choix subjectif, sur des sujets qui m’ont touchée, intriguée, intéressée…
Comment l’exploration du territoire des cheveux que j’ai nommé « Trikholand » a-t-elle débutée ?
Pourquoi la poursuis-je depuis si longtemps avec enthousiasme ?
Que signifient tous les termes que j’ai forgés à partir de la racine « trikho » ?
Pour trouver des ébauches de réponses à ces questions, je vous convie à un vagabondage jubilatoire parmi les escales de mon « Abécéd’hair passionné des cheveux » .