Xénobiotique

Un xénobiotique est une substance présente dans un organisme vivant mais qui lui est étrangère. Il n’est ni produit par l’organisme lui-même, ni par son alimentation naturelle.
En général un xénobiotique est une molécule chimique polluante & parfois toxique à l’intérieur d’un organisme, y compris en faibles voire très faibles concentrations.
Deux cas typiques de xénobiotiques sont les pesticides & les médicaments en particulier les antibiotiques.
Le cheveu est un tissu du corps humain qui se prête parfaitement bien à l’analyse, notamment toxicologique, pour deux principales raisons : il est imputréscible, ce qui signifie qu’il est très aisé de le conserver & il ne se dégrade pas.
De plus un cheveu a un cycle capillaire de plusieurs années & est le marqueur de toute cette période car il va accumuler au sein de sa structure proctéique énormément de données correspondant à notre milieu de vie & à notre métabolisme.
En effet, on estime qu’un centimètre de cheveu représente plus ou moins un mois des conditions de vie d’un individu.
Afin de permettre la formation du cheveu, les xénobiotiques présents dans le sang d’un individu vont être acheminés vers les celulles en croissance des bulbes pileux lors de la kératinisation.
À proportions ingérées égales, les cheveux noirs retiennent considérablement plus les xénobiotiques que les cheveux blonds. Cette différence s’explique en raison du degré d’oxydation qui est beaucoup plus important dans les cheveux foncés.
L’analyse toxicologique de segments de cheveux, permet une traçabilité sur plusieurs semaines voir plusieurs mois de la consommation ou de l’exposition d’un patient face à un ou plusieurs xénobiotiques.
En étudiant le cheveu dans sa longueur, il est possible d’établir un profil exact des substances médicamenteuses, stupéfiantes ou toxiques & de suivre son évolution: constante, en diminution ou en augmentation. La décennie écoulée a confirmé l’intérêt majeur des cheveux comme marqueurs d’exposition chronique aux xénobiotiques. À présent, les applications de ces investigations débordent du champ addictif dans lequel elles avaient jusqu’alors été confinées (infraction à la législation sur les stupéfiants) & s’imposent dans un nombre croissant d’applications, comme le suivi des sujets alcoolodépendants, l’empoisonnement chronique, le dopage, la soumission chimique ou la restitution du permis de conduire
Les poils sont des structures kératinisées propres aux mammifères, produites au niveau d’une invagination de l’épithélium épidermique, le follicule pilo-sébacé. Chacun de ces follicules représente une unité anatomique, constituée du poil proprement dit avec son bulbe pilaire, sa racine et sa tige, du follicule, d’une glande sébacée & d’un muscle horipilateur.
L’homme adulte possède environ cinq millions de follicules pileux, dont un million au niveau du scalp donnent naissance aux cheveux. Une première poussée de poils a lieu vers le 5/6 ème mois de la vie fœtale : c’est le lanugo. Les poils se développent puis chutent de façon individuelle & cyclique, selon trois phases : phase de croissance ou anagène, phase de transition ou catagène & phase de repos ou télogène.
Le mécanisme généralement proposé pour l’incorporation des xénobiotiques dans les cheveux consiste en une diffusion interne des substances du sang vers les cellules en croissance des bulbes pileux & une diffusion externe à partir des sécrétions sudorales ou sébacées, mais aussi des éventuels contaminants de l’environnement.
La fixation des xénobiotiques dans les cheveux pourrait également s’effectuer par le biais de l’environnement atmosphérique. Cela concerne plus particulièrement les substances à l’état de particules en suspension. Ainsi, les substances fumées, comme le cannabis, le crack, ou même l’héroïne & la kétamine peuvent se déposer sur toute la longueur du cheveu.
Selon Robert Zirmi, auteur de: «Le cheveu, miroir de votre vie » la bulbologie capillaire serait une technique visant à déceller l’état de santé exact d’un patient en observant les bulbes pileux de ce dernier au microscope.
Le bulbologue prélève une dizaine de cheveux avec leurs racines, puis il place la mèche sous son microscope, entre une plaquette de verre et une lamelle de quartz en y ajoutant une goutte de glycérine pour éviter l’oxydation.
Lorsqu’une cellule d’un organe se voit dégradée ou en phase de régénération elle libérerait des substances qui, transportées par le courant lymphatique, se déposeraient dans les glandes sébacées avant d’être évacuées.
On les retrouverait également dans les papilles germinatives des bulbes pileux ainsi qu’entre les couches de kératines du cheveu.
Ce serait donc en observant les premiers symptômes dans la kératine, en contact avec un certain réactif, que le bulbologue pourrait diagnostiquer la présence, l’absence, ou l’insuffisance des oligo-éléments indispensables à un bon équilibre & déterminer l’état de santé d’un patient. Tout comme la kératine, les bulbes pileux réagissent au contact des réactifs, en secrétant des bio-stimulines.
En provoquant une cristallisation sensible de ces dernières, elles formeront des dessins que l’analyste pourra interpréter. Le patient aurait ainsi accès aux informations que son organisme a inscrites dans ses cheveux & pourrait prendre conscience en direct de ses carences ou excès alimentaires, de sa discipline de vie, du fonctionnement de ses voies respiratoires, digestives ou urinaires .
En plongeant dans la mémoire de ses cellules, le patient obtiendrait un diagnostique précis de son état physique et psychique.

Un xénobiotique, substance étrangère, peut être capté par les cheveux. Son analyse révèle ce que celui qui les porte à subit ou fait.
J’ai consulté un bulbologue qui a décelé chez moi une intolérance au gluten & aux produits laitiers qui s’est révélée exacte bien plus tard. Le cheveu est une sorte de carte mémoire de chaque personne.