Dans Victoire magazine du 26 octobre 2013, Gilles Béchet a écrit un article sur les cheveux. Un extrait me concernant est retranscrit plus bas.
« Les qualités particulières du cheveu ne pouvaient manquer de fasciner des artistes à l’approche plus contemporaine. Josiane Guitard-Leroux travaille avec ses cheveux depuis 1996. « Ce n’est pas moi qui ai choisi d’en faire un médium, c’est plutôt le cheveu qui m’a choisie pour que je m’exprime à travers lui. »
Un an avant de réaliser sa première œuvre, elle s’est astreinte à la collecte quotidienne de ses cheveux. Commençant à entrecroiser ses cheveux sur des supports en papier calque, elle a ensuite abordé des installations plus complexes. Elle ne va jamais chez son coiffeur sans une boîte en carton pour récupérer ses cheveux coupés. Chaque exposition est l’occasion d’alimenter sa « Trikhothèque« , riche d’un millier de mèches de cheveux données ou échangées avec le public.
Sur son blog, la plasticienne alimente un Abécéd’hair passioné du cheveu du cheveu. De « Absence » à » Zoulou« , en passant par « Dentelles » & « Sérendipité« , elle explore la symbolique, l’histoire & les anecdotes liées à ce follicule très particuliers. »
